L’année 2024 a été marquée par une croissance économique modeste, une baisse de l’inflation et de solides rendements boursiers[1]. La croissance du PIB a légèrement diminué, passant de 2,9 % à 2,7 % aux États-Unis, de 5,2 % à 4,6 % en Chine et de 0,7 % à 0,5 % au Japon, tandis qu’elle a augmenté de 1,7 % à 1,9 % au Canada et de 0,1 % à 0,9 % dans la zone euro. Le chômage a augmenté considérablement, passant de 5,0 % à 6,7 % au Canada et de 3,7 % à 4,1 % aux États-Unis, tandis qu’il a légèrement reculé de 6,5 % à 6,3 % dans la zone euro. Cependant, l’évolution économique la plus bénéfique pourrait être la baisse générale de l’inflation : de 3,4 % à 1,9 % au Canada, de 3,4 % à 2,7 % aux États-Unis et de 2,9 % à 2,2 % dans la zone euro.
La plupart des banques centrales ont abaissé leurs taux directeurs en réaction à l’amélioration de l’inflation. La Banque du Canada a fait baisser son taux cible du financement à un jour de 5,00 % à 3,25 %, et la Réserve fédérale américaine a réduit le taux cible des fonds fédéraux de 5,50 % à 4,50 %. Cependant, les rendements obligataires n’ont pas réagi en conséquence. Le taux des obligations d’État canadiennes à dix ans a légèrement augmenté, passant de 3,11 % à 3,23 %; en revanche, son homologue américain a connu une forte augmentation, passant de 3,88 % à 4,58 %.
Voici nos observations sur les rendements des classes d’actifs en 2024 :
À mi-chemin de la décennie 2020, nous avons obtenu des résultats positifs sur cinq ans. Il faut admettre que la chute brutale du marché lorsque l’économie mondiale s’est arrêtée en raison de la COVID-19 en 2020 et les rendements terribles de 2022 n’ont pas été agréables. Les rendements annualisés des obligations ont été modestes en 2020-2024, allant de 0 % à 2 %. Mais les investisseurs disciplinés ont été récompensés grâce aux rendements substantiels des actions. Les marchés canadiens et américains ont enregistré des rendements annualisés de 11,1 % et 16,2 %, tandis que les marchés internationaux développés et émergents ont affiché des rendements de 6,9 % et 4,2 %.
L’année 2025 apporte de nouveaux risques et de nouvelles possibilités. Certains investisseurs peuvent s’inquiéter des cours boursiers élevés et de l’impact du risque politique sur les portefeuilles. PWL gère le risque de plusieurs manières, dont trois sont particulièrement remarquables. Tout d’abord, une partie (de la plupart) des portefeuilles est investie en obligations, ce qui en réduit la volatilité. Ensuite, les portefeuilles sont diversifiés à travers des milliers de titres individuels, éliminant ainsi le risque de pertes catastrophiques permanentes. Enfin, le rééquilibrage des portefeuilles favorise la préservation du capital, car les gains provenant de l’augmentation des cours des actions sont utilisés pour rehausser les allocations obligataires.
En 2025, nous resterons fidèles à notre stratégie éprouvée : investir avec une vision à long terme, ignorer les distractions provoquées par les gourous du marché et les nouvelles modes d’investissement, rester pleinement investi malgré les hauts et les bas du marché, gérer les risques avec prudence et optimiser les impôts et les coûts pour aider les investisseurs à atteindre leurs objectifs financiers.
[1] Sources : DFA, Banque du Canada, Statistique Canada, Réserve fédérale américaine, Département du travail des États-Unis, Département du commerce des États-Unis, Eurostat, Trading Economics. Toutes les données de rendement sont calculées en dollars canadiens, sauf indication contraire.