L’assurance est rarement un sujet que l’on aborde avec enthousiasme autour de la table ou lors d’une sortie entre amis. Pourtant, elle constitue un élément essentiel de tout plan financier global, bien qu’elle prenne une forme différente pour chacun.
Si vous êtes arrivé jusqu’ici — au-delà du titre et des premières lignes — c’est que le mot assurance ne vous intimide probablement pas autant que la moyenne des gens, et que le sujet vous intrigue au moins un peu. Peut-être envisagez-vous de revoir votre couverture actuelle, de la modifier ou d’en ajouter une nouvelle. Le défi, c’est qu’il n’existe pas de solution universelle : chacun a sa propre perception du risque.
Voici quelques points généraux à garder en tête lorsque vous apportez des changements à votre portefeuille d’assurance :
1) L’assurance se vend, elle ne s’achète pas. En raison de la structure de l’industrie, la plupart des courtiers d’assurance sont rémunérés à la commission. Il n’y a rien de mal à cela en soi, mais il faut rester vigilant face à la vente de produits qui ne répondent pas réellement à vos besoins. Faire ses propres recherches peut réduire les dépenses inutiles et vous aider à vous sentir plus confiant dans votre nouveau plan. N’ayez pas peur de poser des questions, même difficiles. Un bon courtier se fera un plaisir d’y répondre, y compris sur sa manière d’être rémunéré !
2) L’assurance est une partie de votre plan financier, pas le plan au complet. Si vos primes d’assurance pèsent trop lourdement sur vos flux de trésorerie et nuisent à votre budget, il est peut-être temps d’ajuster votre plan et de revoir vos objectifs financiers.
3) Il n’y a pas de montant d’assurance “parfait” pour tout le monde. Nous avons tous des circonstances et des tolérances au risque différentes. L’objectif de l’assurance est de transférer une partie du risque financier pour être mieux préparé face aux imprévus. Bien que 1 000 000 $ d’assurance vie puisse sembler idéal sur papier, choisir un montant plus faible en raison de votre budget ou de votre tolérance au risque est tout à fait valide.
4) L’assurance temporaire est presque toujours préférable à l’assurance permanente. Le changement est l’une des rares constantes de la vie. Avoir un plan d’assurance qui peut évoluer avec vous est un véritable atout. Vous pourrez toujours revenir à une assurance permanente plus tard, souvent sans avoir à répondre à de nouvelles questions médicales ou sur votre mode de vie.
5) Si vous avez plusieurs régimes d’assurance, il peut y avoir des chevauchements. Beaucoup d’entre nous bénéficient d’une assurance collective au travail, en plus d’autres protections. Il est essentiel de bien comprendre ce que couvrent vos régimes afin d’identifier les chevauchements… ou les lacunes.
6) Ne négligez pas l’assurance invalidité et les maladies graves. D’après notre expérience, de nombreux clients — surtout les plus jeunes — sont souvent surassurés en assurance vie, mais sous-assurés pour l’invalidité ou les maladies graves. Ces protections coûtent généralement plus cher, mais c’est parce que les probabilités de réclamation sont bien plus élevées.
Il n’existe pas de façon « parfaite » de bâtir un plan d’assurance. Ce qui compte, c’est de prendre le temps de comprendre les risques qui pourraient nuire à vos objectifs financiers. Avec un peu de recherche, une vision claire de vos options, et une bonne compréhension de votre couverture actuelle, vous pouvez aborder le processus avec confiance — et repartir en sachant que vous êtes mieux préparé aux imprévus de la vie.