Juil 21, 2025

Des portefeuilles résilients en 2025

Si certains pensaient que le deuxième mandat de Trump ne serait pas aussi mauvais que le premier, 2025 a été un réveil brutal. Je ne vais pas relater tous ce que nous avons entendues de la Maison-Blanche ces six derniers mois ; nous en avons tous assez de n’entendre que ça des médias et des réseaux sociaux. Je vais cependant souligner quelques-uns des impacts intéressants sur votre portefeuille depuis le début de l’année. Pour un aperçu plus complet des performances économiques et des marchés, la lettre de rapport de performance à mi-année de Raymond Kerzerho complète parfaitement ce blog.

La diversification internationale à la rescousse !

Le marché boursier américain a atteint des sommets historiques le 30 juin, malgré une chute de 19 % entre le sommet du 19 février et le creux du 8 avril. Après avoir fait marche arrière sur ses pires annonces de tarifs douaniers, les investisseurs en actions américaines semblent largement escompter les menaces persistantes de Trump. Cependant, le dollar américain a été le plus touché par l’incertitude commerciale. Il a chuté de près de 5 % par rapport au dollar canadien depuis janvier, annulant la hausse des actions américaines pour les investisseurs canadiens. Le dollar américain a chuté d’environ 12 %, 6 % et 7 % respectivement par rapport à l’euro, au yen et à la livre sterling au cours de la même période.[1]

Si le marché boursier américain n’a rien rapporté aux Canadiens depuis le début de l’année, les marchés boursiers du reste du monde ont certainement pris le relais. À la fin de l’année dernière, les économistes prédisaient que l’économie européenne serait privée de croissance pendant des décennies. Or, la conséquence inattendue (mais qui semble désormais évidente) de l’isolationnisme américain est que le reste du monde, et en particulier l’Europe, doit se réarmer et dépenser massivement pour la défense et les infrastructures. Ainsi, le marché boursier allemand a progressé de 20 % au premier semestre, sans même compter la hausse de l’euro. Les actions non américaines ont été responsables pour la croissance de la portion actions des portefeuilles jusqu’à présent cette année, les actions canadiennes, internationales développées et émergentes affichant respectivement des rendements de 10,2 %, 13,2 % et 9,5 %.[2]

Les obligations font leur travail

Malgré tous les commentaires sur les fluctuations du marché du Trésor américain cette année, les taux d’intérêt sont restés relativement stables. Les bons du Trésor américain à 10 ans se sont négociés entre environ 4,0 % et 4,8 %, avec toutefois un pic notable peu après l’annonce des tarifs douaniers du 2 avril, jour de la « libération ».[3] L’obligation canadienne à 10 ans s’est négociée entre 2,8 % et 3,5 %, ce qui reflète la confiance relative dans la dette canadienne par rapport à la dette américaine dont notre gouvernement bénéficie depuis de nombreuses années.[4] Les obligations à plus court terme de nos portefeuilles se sont généralement bien comportées, jouant leur rôle de stabilisateur des fortes fluctuations des marchés boursiers que nous avons dû subir, tout en offrant un rendement respectable de 2 % depuis le début de l’année.[5]

Les portefeuilles ont bien commencé l’année !

Si vous ne vous fiez qu’aux gros titres des médias, vous pourriez croire que les portefeuilles ont mal démarré en 2025 — mais c’est tout le contraire. Selon le niveau de risque, les portefeuilles ont enregistré des gains allant de 3 % à 6,5 % au cours des six premiers mois de l’année, après déduction de tous les frais. Un début d’année très honorable ![6]

De nombreuses stratégies à long terme sont toujours en jeu dans nos portefeuilles et, selon l’année, certaines fonctionnent mieux que d’autres. Cette année, les obligations et la diversification internationale ont permis d’aplanir les difficultés et de soutenir les rendements des portefeuilles. Nous espérons que cela a rendu l’expérience de placement plus confortable en cette période d’incertitude. Nous ne pouvons pas changer ce qui se passe dans le monde, mais nous pouvons faire en sorte que votre portefeuille soit aussi solide que possible face à tout ce que le monde et les marchés boursiers peuvent nous réserver.

Actualités PWL

Six mois après le début de notre partenariat avec OneDigital, ils ont fait ce que nous attendions et espérions d’eux en les rejoignant : Ils nous ont fourni la puissance nécessaire pour continuer à faire ce que nous faisons, mais pour un plus grand nombre de Canadiens. Nous sommes ravis d’accueillir une nouvelle équipe au sein de la plateforme PWL, qui a le même esprit que nous : offrir à ses clients des portefeuilles fondés sur des données probantes, couplés à une planification financière rigoureuse. Restez à l’écoute pour une annonce prochainement !

[1] Source: Yahoo! Finance
[2] Source: statistiques de marché PWL
[3] Source: Yahoo! Finance
[4] Source: Bank of Canada
[5] Source: PWL Market Statistics
[6] Source: PWL Capital

À propos de l'auteur(e)
Peter Guay
Peter Guay

Peter s’est joint à PWL Capital en 2004 pour apprendre le métier à partir de zéro. Dix-huit ans et de nombreuses désignations plus tard, il est maintenant un gestionnaire de portefeuille et un planificateur financier chevronné travaillant avec des familles à travers le pays.

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