Sep 23, 2025

Ce que Bay Street ne veut pas que vous sachiez

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Les Canadiens entretiennent une relation amour-haine avec les grandes institutions financières de Bay Street. Au Canada, le marché des services financiers est principalement contrôlé par un oligopole de dix grandes institutions financières.

D’un côté, les Canadiens sont fiers de leur système financier, qui s’est avéré d’une solidité à toute épreuve. Depuis le début du millénaire, de grandes institutions des États-Unis, du Royaume-Uni et même de la Suisse ont fait faillite ou ont dû être renflouées. De leur côté, les grandes institutions canadiennes sont restées globalement indemnes pendant le premier quart du siècle. Leur réglementation et le niveau modéré de concurrence auquel elles sont confrontées expliquent peutêtre leur si grande résilience. Nous apprécions particulièrement nos banques parce qu’elles nous sont familières, qu’elles ont des succursales partout au pays et qu’elles sont très présentes dans les médias.

D’un autre côté, ces grandes institutions doivent leur résilience en partie à leur rentabilité élevée. En 2024, l’oligopole a enregistré un bénéfice net de plus de 59 milliards de dollars. Bien que ces institutions exercent des activités importantes à l’étranger, nous, Canadiens, payons la part du lion de ces profits. La plupart d’entre nous sommes heureux de bénéficier d’un système financier stable, mais payer trop cher pour des services financiers n’est pas la clé de la réussite financière individuelle. Pour tirer le meilleur parti de votre portefeuille, vous devez affronter quelques dures réalités que Bay Street préférerait que vous ignoriez.

Ce que Bay Street ne veut pas que vous sachiez

 

À propos de l'auteur(e)
Raymond Kerzérho
Raymond Kerzérho

Raymond apporte à PWL ses trente années d’expérience en stratégie d’investissement et en gestion de portefeuille de titres à revenu fixe.

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