Francois Doyon La Rochelle :
Notre deuxième sujet aujourd’hui est la revue de la 25e édition de l’annuaire de UBS sur les rendements des placements mondiaux pour l’année 2024 ou en anglais the UBS Global Investment Returns Yearbook 2024. La revue de cet annuaire est un rituel annuel pour notre podcast. C’est la première année qu’il est publié sous l’entité de UBS. Ce changement est dû à la fusion du Crédit Suisse et de UBS. On recommande à nos auditeurs de revenir en arrière et d’écouter nos podcasts #38 et #52, dans lesquels on passe en revue les éditions 2022 et 2023 du Global Investment Returns Yearbook. Le contenu est toujours très pertinent par rapport à ce qui se passe actuellement sur les marchés financiers.
J’aimerais également souligner que l’annuaire est produit en collaboration avec les professeurs Paul Marsh et Mike Staunton de la London Business School et le professeur Elroy Dimson de l’université de Cambridge. Ils y participent depuis 25 ans.
Cela dit, James, pourrais-tu présenter l’annuaire à nos auditeurs et expliquer son objectif ?
James Parkyn :
D’accord François. Tout d’abord, on est très heureux que UBS ait décidé de continuer à publier l’annuaire après la fusion avec le Credit Suisse. L’objectif de l’annuaire n’a pas changé. Je citerai directement le résumé et le chapitre 1 : « L’annuaire présente un historique des rendements réels des actions, des obligations, des liquidités et des devises pour 35 marchés, couvrant les marchés développés et émergents et remontant jusqu’à 1900. Son objectif n’est pas de faire des prévisions, mais plutôt d’informer les investisseurs sur les performances à long terme, de les interpréter, de les analyser, d’en tirer des enseignements et de contribuer à éclairer les préoccupations actuelles ».
Je pense qu’il est juste de dire, François, que les développements géopolitiques et économiques de ces dernières années rendent cet annuaire extrêmement pertinent pour aider les investisseurs à prendre des décisions intelligentes avec leur argent à long terme. Le contenu de l’annuaire revient toujours sur le sujet du risque et du rendement, et à l’importance de la diversification et de l’allocation d’actifs. Comme le savent nos auditeurs réguliers, ces éléments sont au cœur de notre philosophie d’investissement.
François Doyon La Rochelle :
OK, James, je vais commencer la revue d’aujourd’hui en te posant les deux mêmes questions que les années précédentes. Premièrement, pourquoi, en tant que gestionnaire de portefeuille, trouves-tu l’annuaire utile ?
James Parkyn :
François, ma réponse est la même que les années précédentes. Notre discipline, comme nos auditeurs réguliers le savent bien, est d’investir avec » un état d’esprit d’investisseur, axé sur le long terme « . Nous ne voulons pas nous laisser égarer par le bruit à court terme des médias financiers et par la récente volatilité des marchés financiers. Ce défi est de taille et s’applique à tous les investisseurs, y compris les professionnels. On l’a souvent répété dans notre podcast : « C’est simple à dire, mais pas facile à faire : Nous devons toujours être conscients que nous pouvons tomber dans le piège d’essayer de « prévoir l’avenir ». C’est pourquoi l’annuaire est si utile pour les gestionnaires de portefeuille. Il nous aide à recadrer les événements actuels des marchés financiers dans leur contexte en les comparant à l’histoire à long terme des marchés des capitaux.
François Doyon La Rochelle :
Je suis d’accord avec toi James. J’ajouterais également que la réapparition de l’inflation, les réactions des banques centrales, et tous les défis économiques et géopolitiques majeurs qui sont toujours d’actualité, rendent cette perspective historique encore plus pertinente. L’annuaire est l’outil parfait pour obtenir cette perspective. Et cet exercice nous aide à ne jamais oublier l’importance de la gestion des risques.
James Parkyn :
François, l’annuaire 2024 ne déçoit pas sur ce plan. Comme les précédents, il traite de l’importance d’avoir une perspective à long terme pour comprendre le risque et le rendement des actions et des obligations. Dans notre podcast n° 52 de l’année dernière, nous avons déclaré que « les événements de 2022 auraient dû rappeler aux investisseurs qu’ils devaient toujours rester aux aguets ». Comme tu l’a mentionné François plus tôt, les actions atteignent de nouveaux sommets en ce moment. Aujourd’hui, on constate que les actions font l’objet d’une grande complaisance de la part des investisseurs.
Francois Doyon La Rochelle :
J’en viens maintenant à ma deuxième question, James : quels sont les principaux thèmes de l’annuaire 2024 ?
James Parkyn :
L’annuaire 2024 comporte quatre thèmes. Le premier thème concerne la concentration actuelle des marchés. Je cite : « La concentration du marché des actions, tant au niveau géographique qu’au niveau des entreprises individuelles, constitue une toile de fond intéressante pour examiner les tendances à long terme et les thèmes d’investissement moins populaires. » L’annuaire met en contexte la concentration géographique du marché des actions américaines et conclut qu’elle est fonction de la sous-performance des autres marchés boursiers sur l’échelle internationale.
Francois Doyon La Rochelle :
James, ce commentaire tombe à point. Puisqu’on a abordé la question de la concentration dans les actions américaines lorsqu’on a analysé The Magnificent Seven dans notre podcast n°64. Et aujourd’hui encore, on vient de parler des marchés américains qui atteignent de nouveaux sommets historiques. C’est quoi le deuxième thème, James ?
James Parkyn :
Le deuxième thème est l’historique des grandes baisses des marchés. Je reviendrai plus en détail sur ce sujet plus tard dans notre podcast lorsque je couvrirai les principaux points à retenir de l’annuaire de cette année pour nos auditeurs.
François Doyon La Rochelle :
La forte performance des marchés d’actions en 2023 et en 2024 après le recul spectaculaire des actions et des obligations en 2022 est une raison suffisante pour revisiter les livres d’histoire sur les grandes baisses historiques.
James Parkyn :
François, le troisième thème abordé dans l’Annuaire concerne l’inflation. Comme nos auditeurs le savent, l’inflation continue de dominer l’actualité. L’annuaire de 2024 réitère les arguments avancés en 2022 et 2023, et je cite : « Les actions ont bénéficié d’excellents rendements à long terme, mais elles ne sont pas et n’ont jamais offert la protection contre l’inflation que de nombreux observateurs suggèrent. Au contraire, les actions devraient être perçues comme un excellent placement pour battre l’inflation à long terme en raison de la prime de risque. »
François Doyon La Rochelle :
C’est un point très important, James. L’annuaire de 2024 soulève également un autre point important, et je cite : « Les banques centrales étant potentiellement prêtes à entamer des cycles de baisse des taux d’intérêt, nous démontrons que la majorité des rendements des actifs à long terme sont obtenus pendant ces cycles de baisse des taux. »
James Parkyn :
Le quatrième thème est un examen approfondi des obligations corporatives et de la prime de risque de crédit. L’Annuaire 2024 offre une perspective à long terme sur cette classe d’actifs majeure dont la valeur s’élève à quelque 44 billions de dollars, soit près de la moitié de la valeur des actions mondiales et les deux tiers de la valeur des obligations gouvernementales. L’annuaire souligne qu’à long terme, les obligations corporatives de qualité supérieure ont offert une prime de risque de crédit significative par rapport aux obligations gouvernementales, de l’ordre de 1 %. La prime de risque sur les obligations à haut rendement selon l’annuaire représente 2 % additionnel.
François Doyon La Rochelle :
Ces informations arrivent à point, car le retour à des taux d’intérêt plus élevés a fait que de nombreux investisseurs reconsidèrent le mérite de l’allocation à des obligations corporatives. Alors, James, pour nos auditeurs, quels sont les principales leçons de l’annuaire 2024 ?
James Parkyn :
François, je commencerai par les rendements espérés. L’annuaire prévoit toujours que les rendements des actions et des obligations resteront inférieurs à ce qu’ils étaient auparavant, mais qu’ils seront également supérieurs d’environ 2 % à ce que l’on aurait pu s’attendre il y a deux ans, lorsque les taux d’intérêt étaient beaucoup plus bas. L’augmentation des taux d’intérêt implique des rendements espérés plus élevés pour les obligations. Par conséquent, cette augmentation a un impact sur les rendements espérés des actions.
Francois Doyon La Rochelle :
Ce n’est pas une nouvelle pour nos auditeurs réguliers. Grâce à notre propre document de recherche sur les hypothèses de la planification financière, on en a parlé dans le podcast n° 61. Des taux d’intérêt nominaux et réels plus élevés signifient des rendements espérés plus élevés pour les actions. C’est quoi le prochain point à retenir, James ?
James Parkyn :
Le prochain point à retenir concerne la situation actuelle en matière d’inflation. L’Annuaire fait la comparaison avec des enfants qui demandent à leurs parents, pendant un long voyage en voiture, « Est-ce qu’on arrive bientôt ? ». Je cite l’annuaire : Les investisseurs se demandent : « Sommes-nous presque arrivés ? L’inflation est-elle maîtrisée, quand les hausses de taux seront-elles remplacées par des baisses, et les marchés reviennent-ils à la normale ?
L’annuaire montre que la question » Est-ce qu’on arrive bientôt » n’est pas la bonne. Il nous indique plutôt que l’histoire des marchés financiers nous démontre que, même s’il existe des moyennes à long terme, la « normalité » n’existe pas.
Francois Doyon La Rochelle :
James, je crois que l’annuaire traite ensuite de la volatilité historique des marchés. Quelle est la volatilité des rendements des actions et des obligations ?
James Parkyn :
L’annuaire couvre les actions mondiales. Mais pour simplifier, je vais me concentrer sur l’histoire des marchés américain et britannique. Depuis 1900, le rendement réel annuel moyen des actions américaines a été de 8,4 %. La pire performance sur une année a été enregistrée en 1931 et la meilleure en 1933. En ce qui est des actions britanniques, le rendement réel annuel moyen a été de 7,1 %. La pire performance a été enregistrée en 1974 et la meilleure en 1975.
Pour les deux pays, les rendements des marchés boursiers se situent en moyenne autour de 0 à 20 % en termes réels. Ils ont toutefois été inférieurs à -20 % pendant 11 des 124 années aux États-Unis et pendant 7 des 124 années au Royaume-Uni. Dans de nombreux pays, les écarts de rendement réel pour les actions a été plus grand qu’aux États-Unis et qu’au Royaume-Uni. En d’autres termes, les rendements des actions ont été volatils tout au long de l’histoire.
François Doyon La Rochelle :
Qu’est-ce que l’annuaire nous apprend sur le risque de baisse en période de crise ?
James Parkyn :
Les six pires épisodes pour les investisseurs mondiaux en actions ont été les deux guerres mondiales et les quatre grands marchés baissiers : le krach de Wall Street suivi de la Grande Dépression, le premier choc pétrolier qui a occasionné la récession mondiale de 1973-1974, le marché baissier de 2000-2002 qui a suivi la bulle Internet, et finalement, la crise financière mondiale qui a atteint son point culminant en 2008.
François Doyon La Rochelle :
Donc James, peux-tu nous parler un peu plus sur la gravité de la crise financière mondiale de 2008?
James Parkyn :
Sur la base stricte de l’année civile, 2008 a été la pire année jamais enregistrée pour l’indice des actions mondiales. En 24 ans d’existence, le 21ème siècle a déjà le déshonneur d’avoir enregistrer quatre marchés baissiers, dont deux figurent parmi les quatre pires de l’histoire.
Francois Doyon La Rochelle :
Qu’est-ce que l’annuaire nous apprend sur le délai de reprise à la suite de ces baisses ?
James Parkyn :
François, la reprise peut être très longue ou très rapide. Si on commence par le krach de Wall Street de 1929. Il a fallu plus de 15 ans pour que les actions se rétablissent. Ça fait longtemps de ça. Plus récemment, si on compare au marché baissier de la période de la COVID-19, qui a débuté le 20 février 2020. Les marchés boursiers mondiaux ont touché le fond à -35 % un mois plus tard, puis se sont entièrement rétablis en cinq mois. On peut donc affirmer qu’il est impossible de prévoir le temps nécessaire pour le que les marchés se rétablissent.
Francois Doyon La Rochelle :
Oui, je suis d’accord, le délai pour que les marchés se rétablissent et reviennent aux sommets d’avant la baisse est imprévisible. Maintenant, James, qu’est-ce que l’annuaire dit à propos des rendements et de la volatilité historiques du marché obligataire ?
James Parkyn :
François, l’annuaire indique que les obligations ont été beaucoup moins volatiles que les actions. Elles ont connu des périodes de rendements très faibles et très élevés. Comme on pourrait s’y attendre, les pires périodes pour les investisseurs obligataires se sont produites lors d’épisodes de très forte inflation ou d’hyperinflation.
François Doyon La Rochelle :
Oui on sait déjà ça. Après le marché haussier pour les obligations qui a duré plusieurs années, ça s’est terminé assez abruptement en 2022 à cause de l’inflation. Je pense que nos auditeurs s’en rappellent aussi. Que dit l’Annuaire à ce sujet ?
James Parkyn :
François, l’annuaire indique que la période allant de 1982 à 2014 a été un âge d’or pour les obligations. L’indice obligataire mondial a généré un rendement réel de 7,4 % par an. Les obligations mondiales ont généré des rendements réels positifs pendant 28 des 33 années. Au cours des deux marchés boursiers baissiers du début du 21e siècle, c’est-à-dire la crise financière mondiale et la pandémie de COVID-19, les obligations ont bénéficié de leur statut de valeur refuge et du maintien des taux d’intérêt directeurs à un niveau bas pour soutenir les économies nationales.
François Doyon La Rochelle :
Si je comprends bien James, les obligations ont produit des performances similaires à celles des actions, mais avec une volatilité beaucoup plus faible, ce qui constitue une violation apparente de la loi du risque et du rendement. Ces rendements obligataires réels élevés sont dus à des facteurs qui ne se maintiendront pas indéfiniment.
James Parkyn :
J’ajouterais, François, que l’Annuaire indique qu’à partir de 2015, le rendement annualisé a été de -1,7 %, avec des rendements médiocres en 2021, suivis d’une performance désastreuse en 2022. Les rendements réels futurs des obligations sont clairement susceptibles d’être bien inférieurs à ceux de la période de l’âge d’or des obligations.
C’est un autre exemple de l’importance d’étudier des périodes historiques très longues pour comprendre les marchés. Comme on l’a dit l’année dernière dans le Podcast #52, même des périodes aussi longues que 20 ans sont trop courts. L’annuaire 2024 indique que des périodes aussi longues que trois ou quatre décennies peuvent être très trompeuses si elles sont naïvement extrapolées.
François Doyon La Rochelle :
J’aimerais ajouter, James, un autre élément clé concernant les obligations dans l’annuaire, qui a aussi été mentionné dans le rapport de l’année dernière. L’annuaire indique clairement que les actions et les obligations ont une corrélation historiquement positive et que les 20 dernières années de corrélation négative avant 2022 n’étaient pas la norme.
Maintenant James, c’est quoi le prochain point à retenir pour nos auditeurs ?
James Parkyn :
L’annuaire pose la question suivante : dans quelle mesure les obligations protègent-elles la richesse d’un investisseur ? Comme on l’a expliqué dans notre Podcast #61, lorsque l’on mesure les obligations sur la base des rendements réels, les données historiques sont révélatrices. L’annuaire indique qu’historiquement, les baisses du marché obligataire ont été plus importantes et/ou plus longues que celles des actions.
François Doyon La Rochelle :
Wow, c’est assez effrayant, étant donné que cette classe d’actif est supposée être sécure.
James Parkyn :
L’annuaire met en évidence le carnage récent du marché obligataire à partir de 2020. En raison de l’inflation, la baisse a commencé en juillet 2020 et s’est avérée être la deuxième plus importante baisse jamais enregistrée, avec une perte réelle de 51 %. À la fin de 2023, les rendements réels des obligations étaient toujours inférieurs de 42 % du sommet atteint en 2020.
François Doyon La Rochelle :
Ces données sur les rendements réels démontrent donc que les obligations ne sont pas toujours des actifs « sûrs » à toute épreuve et que leur valeur réelle peut être détruite par l’inflation.
Maintenant, James, que dit l’Annuaire sur l’investissement à long terme et le retour à la moyenne ?
James Parkyn :
On sait tous que les actions sont pour le long terme. En d’autres termes, le risque d’investir dans des actions diminue lorsque l’horizon d’investissement est long. Dans notre jargon, on dit qu’après de mauvaises périodes de fortes baisses, les rendements des actions reviendront à la moyenne. Le retour à la moyenne devrait non seulement réduire le risque, mais aussi fournir un signal temporel qui permettrait aux investisseurs d’augmenter leurs rendements. L’annuaire remonte à 2013 et met en évidence, que rétrospectivement, la notion du retour à la moyenne est une « illusion d’optique ». Je cite : « Nous avons constaté que les preuves du retour à la moyenne sont faibles. Les stratégies de market timing basées sur le retour à la moyenne ont généralement donné des rendements inférieurs, et non supérieurs. La prévisibilité est insuffisante pour rendre l’investissement en actions « sûr », quel que soit l’horizon ».
François Doyon La Rochelle :
Enfin, James, qu’est-ce que l’annuaire dit concernant la diversification mondiale ?
James Parkyn :
La diversification est un sujet qu’on a souvent abordé et qui constitue un élément clé de notre discipline d’investissement. La puissance de la diversification entre les actions, les marchés et les classes d’actifs permet de réduire, mais pas d’éliminer, le risque.
Au cours des 50 dernières années, les investisseurs de la plupart des pays ont obtenu de meilleurs rendements ajustés pour le risque en investissant à l’échelle mondiale qu’en investissant uniquement sur leur marché national.
François Doyon La Rochelle :
Mais James, exceptionnellement, ce n’est pas vrai pour les investisseurs américains. L’annuaire souligne que, du point de vue d’un investisseur américain, le rendement réel de l’indice des actions mondiales, excluant les États-Unis, a été de 4,3 % par an, soit 2,2 % par an de moins que ce qu’il aurait gagné en investissant uniquement sur les marchés américains.
James Parkyn :
Oui, c’est exact, François. L’annuaire confirme que les investisseurs américains auraient mieux fait d’investir dans les actions domestiques américaines. Mais l’Annuaire conclut, et je cite : « En perspective, nous conseillons aux investisseurs de tous les pays, y compris les États-Unis, d’investir à l’échelle mondiale. Il est probable (mais pas garanti) que ça réduise le risque et augmente les ratios de Sharpe ».
Tirer profit des avantages de la diversification est également un concept à long terme qui peut vous décevoir à court terme. Le rendement historiquement négatif en 2022 de l’allocation classique équilibrée 60/40 actions/obligations en est un parfait exemple.
François Doyon La Rochelle :
Ça nous ramène James à l’importance de garder une perspective à long terme et, également, d’apprécier la loi du risque et du rendement. Comme d’habitude, je recommande à nos auditeurs de toujours tenir compte de leurs objectifs à long terme, de leur profil de risque, de leur capacité à prendre des risques et de leur horizon temporel lorsqu’ils construisent leurs portefeuilles.
James Parkyn :
Comme nos auditeurs le savent bien, on a connu quatre marchés baissiers dans les actions depuis 2000 et nous devons être compensés en conséquence pour prendre ces risques. La prime de risque pour investir en actions existe pour une raison. C’est une prime nécessaire pour le risque de volatilité et de baisse.
François Doyon La Rochelle :
J’espère que nos auditeurs ont trouvé notre revue de l’annuaire du UBS 2024 utile pour. On va mettre un lien vers l’annuaire UBS sur la page de ce podcast. Comme on l’a dit au début de ce podcast, l’intérêt pour ce document est qu’il ramène toujours à la notion du risque et du rendement, à l’importance de la diversification et à l’allocation d’actifs. Comme le savent nos auditeurs réguliers, il s’agit là d’un élément central de notre philosophie d’investissement.